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Лексикология французского языка:
» Introduction a l'etude theorique du lexique francais. Notion de base. Le mot
» Sources d'enrichissement. Evolution semantique
Гак:
» Письменный перевод
I семестр:
» Эволюция понятия "перевод" в современной науке
» Определение понятия "перевод"
» Лингвистика и перевод
» Общая проблематика и методология ТП
» Перевод и другие науки смежного цикла
» Зарождение переводческой деятельности.
» Европейский перевод в Средние века.
» Перевод европейского Возрождения
» Классицистический перевод 17-18 вв. в Европе
» Перевод в 19 в. Романтический период в переводе
» Зарождение переводческой деятельности в России
» Перевод в эпоху Петра 1.
» Российский перевод в конце 18 – начале 19 в
» Россия 19 в. Жуковский
» Перевод в России советского периода
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» Схема перевода, как акта межъязыковой коммуникации
» Объективные/субъективные компоненты перевода
» Перевод и другие виды межъязыкового посредничества
» Семиотические основы языка и перевод. Семантика
» Семиотические основы языка и перевод. Прагматика
» Семиотические основы языкового знака. Синтактика
» Текст, как центр.звено акта перевода. Определение
» Текст как центр.звено акта перевода. Импликация
» Инвариант в переводе
» Эквивальность как оценочный критерии перевода
» Уровневая модель эквивалентности Швейцера
» Адекватность перевода
» Факторы, определяющие процесс перевода
» Безэквивалентная лексика как проблема перевода
» Приемы перевода безэквивалентной лексики. Калькир
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» Грамматические трансформации
» Специфика семантической организации языков
» Бондаренко: сочетание денотативных
» Лексико-грамматические и лексические трансформации
» Субъективные факторы
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» Переводческая адаптация
» Понятие прагмемы
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» Социолингвистические проблемы перевода
» Прагматический потенциал отдельныx//вкраплений
» Передача внутрилингвистического значения//каламбур

Caractéristiques phonétiques des mots en français moderne

  

Nous nous bornerons ici à noter certains traits caractérisant les mots français quant à leur composition phonique et leur accentuation dans la chaîne parlée.

Les mots français sont caractérisés par leur brièveté. Certains se réduisent à un seul phonème. Il s'agit surtout de mots non autonomes (ai, eu, on, est, l',d’ etc.), les mots autonomes à un phonème étant exclusivement rares (an, eau).

Par contre, les monosyllabes sont très nombreux dans ces deux catégories de mots (le, les, des, qui, que, mais, main, nez, bras, monte, parle, etc.). Ces monosyllabes sont parmi les mots les plus fréquents.

L'analyse d'un certain nombre de textes suivis a permis de constater que dans le discours les mots contenant une syllabe forment environ 61% et les mots à deux syllabes forment près de 25% de l'ensemble des mots rencontrés. Cet état de choses est le résultat d'un long développement historique qui remonte à l'époque lointaine de la formation de la langue française du latin populaire (ou vulgaire). Pour la plupart les monosyllabes sont le résultat des nombreuses transformations phonétiques subies par les mots latins correspondants formés de deux ou trois syllabes (cf.: homme < lat. homo, main ß  lat. manus, âme ß  lat. anima).

Le français possède naturellement des mots à plusieurs syllabes : toutefois il y a visiblement tendance à abréger les mots trop longs auxquels la langue semble répugner (métropolitain à métro, stylographe à stylo, piano-forte à piano, automobile à auto, météorologie à météo ; cf. aussi avion qui s'est substitué à aéroplane, pilote à aviateur).

Comme conséquence de ce phénomène la longueur des mots au niveau de la langue est de 2,5 syllabes, alors que dans la parole - de 1,35 syllabes. Ce décalage s'explique par la fréquence d'emploi des mots-outils lors du processus de communication.

La tendance à raccourcir les mots, qui s'est manifestée à toutes les époques, a pour conséquence un autre phénomène caractéristique du vocabulaire français - l'homonymie. Un grand nombre de mots a coïncidé quant à la prononciation à la suite de modifications phonétiques régulières.

C'est surtout parmi les monosyllabes que l’on compte un grand nombre d'homonymes; tels sont: ver ß lat. vermis, vers (subst.) ß lat. versus ß «sillon, ligne, vers», vers (prép.) ß lat. versus de vertere ~ «tourner», vert ß lat. vendis. De là de nombreuses séries d'homonymes: par, part, pars; cher, chair, chaire ; air, ère, aire, hère, erre (il), etc.

Quant à la syllabation des mots français elle est reconnue comme étant remarquablement uniforme et simple. Ce sont les syllabes ouvertes qui forment près de 70% dans la chaîne parlée. Surtout fréquentes sont les syllabes ouvertes du type : consonne - voyelle (par exemple: [de-vi-za-ge] - dévisager, [re-pe-te] - répéter), moins nombreuses sont les syllabes des types: consonne-consonne-voyelle et voyelle (par exemple : [blé-se] - blesser, [tru-ble] - troubler, [e-ku-te] - écouter, [a-ri-ve] - arriver). Parmi les syllabes fermées on rencontre surtout le type: consonne – voyelle - consonne (par exemple: [jur-nal] -journal, [par-tir] -partir). Les autres types sont rares. Cette particularité de la structure syllabique des mots français contribue à son tour à l'homonymie.

En français les mots phonétiquement se laissent difficilement isoler dans le discours: privés de l'accent tonique propre, ils se rallient les uns aux autres en formant une chaîne ininterrompue grâce aux liaisons et aux enchaînements. On dégage, en revanche, des groupes de mots représentant une unité de sens et qui sont appelés « groupes dynamiques ou rythmiques » avec un accent final sur la dernière voyelle du groupe.

Cette particularité de l'accentuation fait que le mot français perd de son autonomie dans la chaîne parlée. La délimitation phonétique des mots émis dans la parole en est enrayée. Ceci explique les modifications de l'aspect phonétique survenues à certains mots au cours des siècles. Les uns se sont soudés avec les mots qui les précédaient dont l'article défini: c'est ainsi que ierre est devenu lierre, endemain - lendemain, uette - luette, oriot - loriot; l'aboulique - la boutique, d'autres au contraire, ont subi une amputation: lacunette - «petit canal» s'est transformé en la cunette car on a pensé à l'article précédant un substantif; de même m'amie a été perçu comme ma mie.

Caractéristiques grammaticales du mot en français moderne. Les unités essentielles de la langue étroitement liées l'une à l'autre sont le mot et la proposition.. C'est en se groupant en propositions d'après les règles grammaticales que les mots manifestent leur faculté d'exprimer non seulement des notions, des concepts, mais des idées, des jugements.  

Donc, la faculté de former des propositions afin d'exprimer des jugements constitue une des principales caractéristiques grammaticales des mots.

Une autre particularité du mot consiste dans son appartenance à une des parties du discours. Ainsi on distingue les substantifs, les adjectifs, les verbes, les adverbes, les pronoms, etc. Les parties du discours sont étudiées par la grammaire : elles constituent la base de la morphologie. Il serait pourtant faux de traiter les parties du discours de catégories purement grammaticales. En effet, les parties du discours se distinguent les unes des autres par leur sens lexical : les substantifs désignent avant tout des objets ou des phénomènes, les verbes expriment des processus, des actions ou des états : les adjectifs - des qualités, etc. C'est pourquoi il serait plus juste de qualifier les parties du discours de catégories lexico-grammaticales.

La composition morphémique des mots est aussi étudiée par la grammaire, pourtant elle a un intérêt considérable pour la lexicologie. La faculté du mot de se décomposer en morphèmes présente une des caractéristiques grammaticales du mot qui, en particulier, le distingue du morphème. Ce dernier, étant lui-même la plus petite unité significative de la langue, ne peut être décomposé sans perte de sens. Ce sont principalement les mots autonomes qui se laissent décomposer en morphèmes.

Quant aux mots-outils, dont beaucoup se rapprochent à certains égards des morphèmes, ils constituent généralement un tout indivisible.

Parmi les mots autonomes, il y en a de simples qui sont formés d'une, seule racine. Tels sont homme, monde, terre, ciel, arbre, table, porte, ''chambre, etc. Ces mots pourraient être aussi appelés « mots-racines ». Plus souvent les mots contiennent une ou plusieurs racines auxquelles se joignent des affixes (les préfixes placés avant et les suffixes placés après la racine) et les terminaisons (ou) les désinences qui expriment des significations grammaticales. On distingue encore le thème (ou le radical), c'est-à-dire la partie du mot recelant le sens lexical et précédant la terminaison à valeur grammaticale. Ainsi dans l'exemple: Nous démentons formellement ces accusations, le mot démentons comprend la racine -ment-, le préfixe dé-, le thème dément-, la terminaison -ons. La racine recèle le sens lexical fondamental du mot. Le thème qui comporte tout le sens lexical du mot s'oppose à la désinence qui est porteur d'un sens grammatical.

Les racines, les affixes, les désinences sont des morphèmes. Il s'ensuit des exemples cités que les morphèmes peuvent être porteurs de valeurs de caractère différent: les racines ont une valeur d'ordre lexical: désinences - des valeurs grammaticales; les affixes – généralement valeurs lexico-grammaticales.

De cette façon afin de définir les limites grammaticales du mot il faut procéder à une confrontation du mot avec les unités voisines: le morphème et groupe de mots.

Nous avons déjà spécifié la différence entre le mot et le morphème le mot possède une autonomie dont le morphème est dépourvu. Toutefois le degré d'indépendance n'est pas le même pour tous les mots. Ainsi l'autonomie des mots-outils est nettement limitée. On peut dire que les mots-outils rappellent en quelque sorte les morphèmes.

Il n'est parfois pas moins difficile d'établir les limites entre un mot et un groupe de mots. Pour la plupart, les mots se laissent aisément distinguer des groupes de mots ; tel est le cas des mots simples ou mots-racines et des mots dérivés formés par l'adjonction d'affixes. La distinction des mots composes, qui par leur structure se rapprochent le plus des groupes de mot présente de sérieuses difficultés. Celles-ci sont surtout grandes dans la langue française où les mots composés sont souvent formés d'anciens groupes de mots.

En appliquant à la langue française le critère avancé par A.I. Smirnitsky, on devra reconnaître que les formations du type fer à repasser, chemin de fer, pomme de terre sont, contrairement à l'opinion de beaucoup de linguistes français, des groupes de mots, alors que bonhomme, basse-cour, gratte-ciel sont des mots.

Donc, il faut faire la distinction entre un mot et un morphème, d'un côté, un mot et un groupe de mots, de l'autre. Néanmoins il reste fort à faire pour fixer les limites du mot ; c'est un problème ardu qui exige un examen spécial pour chaque langue.

6b). Identité du mot. Envisagé sous ses aspects phonétique, grammatical et sémantique le mot présente un phénomène complexe. Pourtant dans l'énoncé, dans chaque cas concret de son emploi, le mot apparaît non pas dans toute la complexité de sa structure, mais dans une de ses multiples formes, autrement dit, dans une de ses variantes.

On distingue  les variantes suivantes  d'un mot :

·   les variantes de prononciation : [bu] et [byt] pour but ;

·  les variantes grammaticales à valeur flexionnelle qui peuvent être

a) à support morphologique: dors, dormons, dormez

b) à support phonétique: sec – sèche, paysan – paysanne;

  • les variantes pseudo-formatives (lexico-grammaticales): - maigrichon et maigriot,
  • les variantes lexico-sémantiques:

a) à valeur notionnelle palette - « plaque sur laquelle les peintres étalent leurs couleurs » et « coloris d'un peintre » :

b) à valeur notionnelle-affective : massif «épais, pesant», au figuré esprit massif  « grossier, lourd »

  • les variantes stylistico-fonctionnelles :

a) à support phonétique: oui - littéraire et ouais - populaire, apéritif- littéraire et apéro - familier;

b) à support notionnel-affectif: marmite - «récipient» - littéraire et «gros obus» - familier ;

·         les variantes orthographiques : gaîment et gaiement.

Il est, en effet, très difficile de tracer les limites du mot et de l'envisager sous tous les aspects : phonétique, grammatical et lexical. Dans la linguistique russe il n'y a guère non plus de définition du mot généralement admise. Parmi les plus réussies on signale celle de R. A. Boudagov, laquelle reflète les plus importantes propriétés du mot: « Le mot représente la plus petite et indépendante unité matérielle (sons et formes ») et idéale (sens) de caractère dialectique et historique».

 

 


21.06.2014; 06:55
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